Note “Gestis verbisque” sur la validité des sacrements

Si dans d’au­tres domai­nes de l’ac­tion pasto­ra­le de l’Église il y a une lar­ge pla­ce pour la créa­ti­vi­té, une tel­le inven­ti­vi­té dans le domai­ne de de la célé­bra­tion des sacre­men­ts se tran­sfor­me plu­tôt en une « volon­té mani­pu­la­tri­ce » et on ne peut donc s’en pré­va­loir. Modifier, donc, la for­me d’un sacre­ment ou sa matiè­re con­sti­tue tou­jours un acte gra­ve­ment illi­ci­te et méri­te une sanc­tion exem­plai­re, pré­ci­sé­ment par­ce que de tels gestes arbi­trai­res sont suscep­ti­bles de cau­ser un sérieux dom­ma­ge au Peuple fidè­le de Dieu.