Ratzinger réhabilite Müller. Mais des accusations d’hérésie pleuvent également sur le Pape émérite

« Tu as défen­du les tra­di­tions clai­res de la foi mais, dans l’esprit du Pape François, tu as éga­le­ment cher­ché à com­pren­dre com­ment elles pou­va­ient être vécues aujourd’hui ». 

Tel est l’éloge que le « pape émé­ri­te » Benoît XVI adres­se au Cardinal Gerhard L. Müller, dans la pré­fa­ce du volu­me publié en Allemagne à l’occasion des 70 ans du Cardinal et des 40 ans de son ordi­na­tion sacer­do­ta­le. 

Le 1 juil­let der­nier, le Pape François a bru­ta­le­ment dispen­sé Müller de sa char­ge de Préfet de la Congrégation pour le doc­tri­ne de la foi après avoir mon­tré à plu­sieurs repri­ses qu’il n’appréciait pas sa vigi­lan­ce sur la justes­se doc­tri­na­le de son pro­pre magi­stè­re. 

Mais ce n’est pas pour cela qu’il faut bais­ser les bras, lui écrit aujourd’hui Joseph Ratzinger.  Parce que, même sans char­ge spé­ci­fi­que, « un prê­tre et a for­tio­ri un évê­que et un car­di­nal n’est jamais vrai­ment à la retrai­te ».  Au con­trai­re : « , tu pour­ras à l’avenir aus­si con­ti­nuer à ser­vir publi­que­ment la foi », tout par­ti­cu­liè­re­ment dans cet­te « épo­que con­fu­se à laquel­le nous vivons ».  Un ser­vi­ce que Müller accom­plit déjà dans les fai­ts avec un dévoue­ment infa­ti­ga­ble. 

Ratzinger recon­naît que son ami car­di­nal a bien joué son rôle de Préfet de la Congrégation pour la doc­tri­ne de la foi, c’est-à-dire en étant capa­ble de con­ju­guer la com­pé­ten­ce théo­lo­gi­que avec la « sages­se » de celui qui a « bien en vue la vie tout entiè­re » de l’Eglise. 

Et il obser­ve à ce sujet : 

« Je pen­se par exem­ple que cer­tai­nes cho­ses aura­ient pu être dif­fé­ren­tes au niveau de la réfor­me litur­gi­que si on avait fait pre­u­ve de davan­ta­ge de sages­se dans nos juge­men­ts plu­tôt que de lais­ser le der­nier mot aux experts. » 

On pour­rait citer ici d’autres pas­sa­ges signi­fi­ca­tif de la « salu­ta­tion » que Benoît XVI adres­se à son ami car­di­nal dans le livre réa­li­sé en son hon­neur mais le tex­te méri­te d’être lu dans son inté­gra­li­té. 

L’original en alle­mand se trou­ve sur cet­te autre page de Settimo Cielo 

> Grußwort von Papst em. Benedikt XVI.

En voi­ci ci-dessous une tra­duc­tion en fra­nçais. 

On note­ra que Ratzinger con­sa­cre de nom­breu­ses lignes à son pro­pre tra­vail en tant que théo­lo­gien et qu’il cite des auteurs com­me Karl Rahner et Häring sur lesquels – tout com­me sur lui – des géné­ra­tions entiè­res de pasteurs ont été for­mées. 

Curieusement, pour­tant, la publi­ca­tion de ses sou­ve­nirs, dans le livre en l’honneur du Cardinal Müller, coïn­ci­de juste­ment avec la publi­ca­tion d’une atta­que théo­lo­gi­que fron­ta­le d’une sévé­ri­té sans pré­cé­dent pro­tée con­tre le théo­lo­gien Ratzinger. 

De la part de qui et pour­quoi ?  Vous le sau­rez à la fin de cet arti­cle, à la sui­te de l’éloge adres­sé par Ratzinger à Müller. 

* 

Un mot de salutation

du pape émé­ri­te Benoît XVI 

Éminence !  Cher frè­re ! 

La date de ton 70e anni­ver­sai­re s’approche et, même si je ne suis plus en mesu­re de de rédi­ger une con­tri­bu­tion scien­ti­fi­que à pro­pre­ment par­ler pour le livre qui t’es con­sa­cré à cet­te occa­sion, je tiens à y par­ti­ci­per par un mot de salu­ta­tion et de gra­ti­tu­de. 

Vingt-deux ans déjà se sont écou­lés depuis ce jour où tu m’as offert, en mars 1995, ta « Katholische Dogmatik für Studium und Praxis der Theologie ».  Ce fut pour moi un signal encou­ra­geant que même dans la géné­ra­tion des théo­lo­giens post­con­ci­liai­res, il y avait des pen­seurs avec le cou­ra­ge de s’engager pour l’intégralité, c’est-à-dire pour mon­trer la foi de l’Eglise com­me uni­té et tota­li­té.  Même si la recher­che détail­lée est impor­tan­te, il n’en est pas moins impor­tant que la foi de l’Eglise puis­se appa­raî­tre dans son uni­té inté­rieu­re et dans son entiè­re­té et que tou­te la sim­pli­ci­té de la foi soit ren­due visi­ble, en dépit de tou­tes les réfle­xions théo­lo­gi­ques com­ple­xes.  Parce que ce sen­ti­ment que l’Eglise nous impo­se une mon­ta­gne de cho­ses incom­pré­hen­si­ble, qui en fin de comp­te n’intéressent que les spé­cia­li­stes, con­sti­tue un obsta­cle majeur pour le oui adres­sé au Dieu qui nous par­le en Jésus Christ.  A mon sens, ce n’est pas en s’occupant de détails sub­tils et com­ple­xes qu’on devient un grand théo­lo­gien mais en étant en fin de comp­te capa­ble de mon­trer l’unité et la sim­pli­ci­té de la foi. 

Ta « Dogmatik » en un seul volu­me m’a éga­le­ment tou­ché pour une rai­son auto­bio­gra­phi­que.  Karl Rahner avait pré­sen­té dans le pre­mier volu­me de ses écri­ts un pro­jet qu’il avait éla­bo­ré avec Hans Urs von Balthasar pour une struc­tu­re renou­ve­lée de la dog­ma­ti­que.  Naturellement cela n’avait pas man­qué de susci­ter en nous tous une gran­de atten­te de voir ce sché­ma com­plé­té et ache­vé.  Le désir qui sur­gis­sait par­tout d’une dog­ma­ti­que Rahner-Balthasar se dou­blait en outre d’une opé­ra­tion édi­to­ria­le.  Erich Wewel avait, dans les années cin­quan­te, con­vain­cu le Père Bernard Häring de rédi­ger un tex­te de théo­lo­gie mora­le en un seul volu­me, qui était deve­nu un suc­cès de librai­rie dès sa sor­tie.  Après quoi, ce bra­ve édi­teur eut l’idée qu’il fal­lait que quel­que cho­se de gen­re exi­ste éga­le­ment en dog­ma­ti­que et qu’une œuvre com­plè­te rédi­gée par le même auteur cor­re­spon­dait à un réel besoin.  Il s’était alors tout natu­rel­le­ment adres­sé à Karl Rahner pour lui deman­der d’écrire lui-même ce livre.  Mais Rahner était entre­temps impli­qué dans tel­le­ment d’engagements qu’il ne s’était pas sen­ti en mesu­re de rédi­ger lui-même un tel livre.  Curieusement, l’éditeur s’était alors adres­sé à moi à l’époque où j’enseignais la théo­lo­gie dog­ma­ti­que et fon­da­men­ta­le à Freising, au début de ma car­riè­re.  Mais malheu­reu­se­ment, même si j’en étais à mes débu­ts, j’étais enga­gé dans beau­coup d’activités et je m’étais pas sen­ti capa­ble de rédi­ger une tel­le œuvre dans des délais rai­son­na­bles.  C’est ain­si que j’ai deman­dé de pou­voir impli­quer un co-auteur en la per­son­ne de mon ami le P. Alois Grillmeier.  J’ai donc col­la­bo­ré au pro­jet dans la mesu­re du pos­si­ble et j’ai ren­con­tré à plu­sieurs repri­ses le P. Grillmeieir pour de plus amples con­sul­ta­tions.  Mais à ce moment, le Concile Vatican II a mono­po­li­sé tou­tes mes éner­gies et exi­gé de repen­ser entiè­re­ment tou­te la pré­sen­ta­tion de la doc­tri­ne tra­di­tion­nel­le de de l’Eglise.  Après ma nomi­na­tion com­me arche­vê­que de Munich et de Freising en 1997, il était clair que je ne pou­vais plus envi­sa­ger de me lan­cer dans un tel tra­vail.  Quand, en 1995, j’eus donc le livre entre mes mains, j’ai trou­vé à mon grand éton­ne­ment ce que j’avais vou­lu sans jamais avoir pu le réa­li­ser. 

J’ai ensui­te eu la chan­ce de pou­voir te con­naî­tre en per­son­ne quand la con­fé­ren­ce épi­sco­pa­le alle­man­de t’a pro­po­sé en tant que mem­bre de la Commission théo­lo­gi­que inter­na­tio­na­le.  En son sein, tu t’es tout par­ti­cu­liè­re­ment fait remar­quer pour la riches­se de tes com­pé­ten­ces et pour ta fidé­li­té tou­te inté­rieu­re à la foi de l’Eglise.  Quand, en 2012, le Cardinal Levada, atteint par la limi­te d’âge, s’est démis de ses fonc­tions de pré­fet de la Congrégation pour la doc­tri­ne de la foi, c’est toi qui est appa­ru, après tou­tes les éva­lua­tions, com­me étant l’évêque le mieux à même d’assumer ce rôle. 

Quand j’ai moi-même assu­mé cet­te char­ge en 1981, l’archevêque Hamer – qui était alors secré­tai­re de la Congrégation pour la doc­tri­ne de la foi – m’a alors expli­qué que le pré­fet ne devait pas néces­sai­re­ment être un théo­lo­gien mais un hom­me sage qui, en matiè­re de que­stions théo­lo­gi­ques, ne devait pas ren­dre des juge­men­ts d’experts mais plu­tôt com­pren­dre ce qu’il con­ve­nait de fai­re pour l’Eglise à un moment don­né.  C’est plu­tôt le secré­tai­re qui devait con­cen­trer les com­pé­ten­ces théo­lo­gi­ques puisqu’il diri­ge la « con­sul­ta », l’assemblé de théo­lo­giens experts qui ren­dent ensem­ble un juge­ment scien­ti­fi­que cor­rect.  Mais, tout com­me en poli­ti­que, la déci­sion fina­le ne peut pas être pri­se par des experts mais par des hom­mes sages qui sont fami­liers avec les aspec­ts tech­ni­ques mais qui ont de plus une vue d’ensemble sur la vie tout entiè­re d’une gran­de com­mu­nau­té.  Pendant les années où j’ai exer­cé cet­te char­ge, j’ai essayé de cor­re­spon­dre à ce stan­dard.  Jusqu’à quel point y suis-je par­ve­nu ?  Il revien­dra aux autres d’en juger. 

Dans cet­te épo­que con­fu­se à laquel­le nous vivons, con­ju­guer con­nais­san­ce tech­ni­que et sages­se sur ce qui est en fin de comp­te déci­sif me sem­ble être par­ti­cu­liè­re­ment impor­tant.  Je pen­se par exem­ple que cer­tai­nes cho­ses aura­ient pu être dif­fé­ren­tes au niveau de la réfor­me litur­gi­que si on avait fait pre­u­ve de davan­ta­ge de sages­se dans nos juge­men­ts plu­tôt que de lais­ser le der­nier mot aux experts et s’il y avait eu en plus une sages­se en matiè­re de juge­ment, suscep­ti­ble de recon­naî­tre les limi­tes des experts eux-mêmes. 

Au cours des années que tu as pas­sées à Rome, tu n’as ces­sé de tra­vail­ler non seu­le­ment en tant que spé­cia­li­ste mais éga­le­ment en tant que sage, com­me père dans l’Eglise.  Tu as défen­du les tra­di­tions clai­res de la foi mais, dans l’esprit du Pape François, tu as éga­le­ment cher­ché à com­pren­dre com­ment elles pou­va­ient être vécues aujourd’hui. 

Le Pape Paul VI a vou­lu que les plus hau­tes char­ges de la Curie – cel­les de pré­fet et de secré­tai­re – ne soient con­fiées que pour une durée cinq ans, afin de pro­té­ger la liber­té du pape et la mobi­li­té du tra­vail de la Curie.  Entretemps, ton man­dat quin­quen­nal pour la Congrégation de la foi est arri­vé à échéan­ce.  Tu n’as donc plus de fonc­tion spé­ci­fi­que mais un prê­tre et a for­tio­ri un évê­que et un car­di­nal n’est jamais vrai­ment à la retrai­te.  Pour cet­te rai­son, tu pour­ras à l’avenir aus­si con­ti­nuer à ser­vir publi­que­ment la foi, sur base de ton inspi­ra­tion inté­rieu­re, de ta mis­sion sacer­do­ta­le et de ton cha­ri­sme théo­lo­gi­que.  Nous nous réjouis­sons tous qu’avec ta gran­de respon­sa­bi­li­té inté­rieu­re et le don de la Parole qui t’a été don­né, tu con­ti­nue­ras à être pré­sent dans la lut­te de notre temps pour la juste com­pré­hen­sion de l’être humain et de l’être chré­tien.  Que le Seigneur te vien­ne en aide en tout cela. 

Enfin, il me faut expri­mer enco­re un remer­cie­ment per­son­nel.  Comme évê­que de Ratisbonne, tu as fon­dé l’« Institut Papst Benedikt XVI » qui, sous la direc­tion de l’un de tes élè­ves – effec­tue un tra­vail vrai­ment excep­tion­nel pour que l’en­sem­ble de mes tra­vaux théo­lo­gi­ques soient mis à la dispo­si­tion du public.  Que Seigneur te récom­pen­se pour cet effort. 

Cité du Vatican, Monastère « Mater Ecclesiae », en la fête de Saint Ignace de Loyola 2017. 

Bien à toi,
Benoît XVI. 

* 

L’attaque por­tée ces der­niers jours con­tre le théo­lo­gien Ratzinger se trou­ve dans un livre qui vient de sor­tir de pres­se sous la plu­me d’Enrico Maria Radaelli, con­nu com­me étant le plus fidè­le disci­ple de Romano Amerio (1905–1997), le phi­lo­so­phe suis­se qui, en 1985, avait publié « Iota Unum », l’accusation la plus systé­ma­ti­que et la mieux argu­men­tée con­tre l’Eglise catho­li­que de la secon­de moi­tié du ving­tiè­me siè­cle à laquel­le il repro­che d’avoir sub­ver­ti les fon­de­men­ts de la doc­tri­ne au nom du sub­jec­ti­vi­sme moder­ne. 

Le livre de Radaelli s’intitule « Au cœur de Ratzinger, au cœur du mon­de » et une pre­miè­re mou­tu­re vient d’être édi­tée par Aurea Domus, l’éditeur dont ce même auteur est pro­prié­tai­re auprès duquel il peut être ache­té par cour­rier élec­tro­ni­que ain­si que dans quel­ques librai­ries de Rome et de Milan. 

Ce qui a déci­dé Radaelli à incri­mi­ner éga­le­ment la théo­lo­gie de Ratzinger d’avoir été sub­ver­si­ve c’est la lec­tu­re et l’analyse de son œuvre théo­lo­gi­que la plus con­nue et la plus lue, « Einführung in das Christentum », Introduction au chri­stia­ni­sme [paru en fra­nçais sous le titre « La foi chré­tien­ne hier et aujourd’hui », NdT]. Publié pour la pre­miè­re fois en 1968 avant d’être réé­di­té des dizai­nes de fois et d’être tra­duit dans plu­sieurs lan­gues jusqu’à aujourd’hui. 

Le plus frap­pant c’est que Radaelli n’est pas le seul à démo­lir la théo­lo­gie de Ratzinger puisqu’il a rapi­de­ment reçu le sou­tien de l’un des théo­lo­giens et phi­lo­so­phes les plus renom­més, Mgr Antonio Livi, le doyen émé­ri­te de la facul­té de phi­lo­so­phie de l’Université pon­ti­fi­ca­le du Latran, aca­dé­mi­cien pon­ti­fi­cal et pré­si­dent de l’International Science and Commonsense Association. 

En effet, selon Mgr Livi, Ratzinger et sa théo­lo­gie ont con­tri­bué de façon nota­ble à la mon­tée en puis­san­ce de ce qu’il appel­le « la théo­lo­gie moder­ni­ste et sa déri­ve héré­ti­que évi­den­te » qui est deve­nue de plus en plus hégé­mo­ni­que dans les sémi­nai­res, les athé­nées pon­ti­fi­caux, les com­mis­sions doc­tri­na­les, les dica­stè­res de la Curie ain­si qu’aux plus hau­ts éche­lons de la hié­rar­chie, jusqu’à la papau­té. 

Nous ne pou­vons pas résu­mer ici les argu­men­ts avan­cés par Radaelli dans son réqui­si­toi­re con­tre le théo­lo­gien puis pape Ratzinger.  Il suf­fit d’en lire la pré­sen­ta­tion très clai­re qu’en fait Mgr Livi dans cet­te autre page de Settimo Cielo, au titre sans équi­vo­que : 

> L’hérésie au pou­voir

Il en res­sort qu’aujourd’hui, François n’est pas le seul pape à être la cible d’une « cor­rec­tion » pour héré­sie pui­sque même son pré­dé­ces­seur émé­ri­te n’est plus à l’abri. 

Radaelli com­me Livi figu­rent par­mi les pre­miers signa­tai­res de la « cor­rec­tio » adres­sée au Pape François l’été der­nier.  Et aujourd’hui éga­le­ment de cel­le con­tre Benoît XVI. 

* 

Entretemps, l’interminable con­tro­ver­se sur l’application d’Amoris lae­ti­tia, pour ou con­tre la com­mu­nion aux divor­cés rema­riés qui coha­bi­tent « more uxo­rio » vient de s’enrichir aujourd’hui 2 jan­vier d’une nou­vel­le inter­ven­tion publi­que de la part de trois évê­ques : 

> Professione del­le veri­tà immu­ta­bi­li riguar­do al matri­mo­nio sacra­men­ta­le 

> (fr) Profession des véri­tés immua­bles sur le maria­ge sacra­men­tel

Elle est signée par trois évê­ques du Kazakhstan :

  •  Tomash Peta, arche­vê­que métro­po­li­te de l’archidiocèse de la Très-Sainte-Vierge-Marie d’Astana ; 
  • Jan Pawel Lenga, archevêque-évêque émé­ri­te de Karaganda ; 
  • Athanasius Schneider, évê­que auxi­liai­re de l’archidiocèse de la Très-Sainte-Vierge-Marie d’Astana. 

  ———

Sandro Magister est le vati­ca­ni­ste émé­ri­te de l’heb­do­ma­dai­re L’Espresso.
Tous les arti­cles de son blog Settimo Cielo sont dispo­ni­bles sur ce site en lan­gue fra­nçai­se.

Ainsi que l’in­dex com­plet de tous les arti­cles fra­nçais de www.chiesa, son blog pré­cé­dent.

Share Button

Date de publication: 2/01/2018